1. |
mm / mm
04:09
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Aussi loin que le fond puisse paraître
Le sens de nos mots suit à la lettre une même direction
Aussi folle que la forme puisse être
l'harmonie de nos corps tient tête à la résignation.
Millimètre par millimètre, nous dessinerons
la trajectoire d'une oeuvre nette, forte de l'union
d'un parcours semé de vos veilles et de nos propres frissons
et tout le reste, tout le reste n'est plus que fiction.
Millimètre par millimètre, maillon par maillon
nous briserons le périmètre du plus solide des carcans
rien qu'un soupçon germé, rien qu'une étincelle
et la détonation effrénée de nos voix devient belle
Qu’importe la distance, qu'importe l'échec
seul le vécu créé l'ivresse d'un accomplissement
Et à travers l’oeil que l'on nous prête encore nous vivons
l'option d'un autre itinéraire construit en factions
Millimètre par millimètre, son après son
les fêlures d'âmes deviennent maîtres de la libre expression
Millimètre par millimètre notre obstination
gagne l'allure d'un mouvement fidèle pour lequel nous marchons
Et si nous changions vos repères millimètre par millimètre
Millimètre par millimètre, le temps d'un soupçon
Millimètre par millimètre, nous réitérerons
Aussi loin que le fond puisse paraître
Aussi folle que la forme puisse être
Notre histoire n'appelle pas de fin,
Elle n'est que l'ombre d'un des multiples chemins
Où pour chaque nouvel objectif
Se révèlent d'autres horizons toujours plus lointains
Mais lorsque le temps épuisera la flamme
Carburant de l'énergie du déraisonnable
En visant toutes les traces laissées et le sillon creusé
Dans cette course pour un idéal suranné
Nous ne regretterons rien.
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2. |
L'homme aimé
03:28
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Pris dans les mailles d’un filet glacé
Je cherche une issue pour enfin renaître.
Tous les détails de mes gloires supposées
Comme de la glue collent à mon être
Trouver ma voix
Chercher les êtres
Être aux abois
Et puis pleurer.
Trouver le sens
Ne pas sombrer
Avoir l’aisance
De l’homme aimé
L’obéissance aux règles d’or
Je m'en balance lorsque je dors
Mais le réveil me rend mauvais
A la machine je m’en remets
Avoir le choix
Savoir qui être
Être le roi
Et puis danser.
Trouver l’aisance
Pour écouter
Avoir la chance
De l’homme aimé
L’obéissance aux règles d’or
Je m'en balance lorsque je dors
Mais le réveil me rend mauvais
A la machine je m’en remets
La révérence de mes efforts
Je la romance lorsque je dors
Mais le futur me rend inquiet
A l'instant T je me soumets
A présent je pense
A présent je danse
Au présent j’avance
Ma mélancolie n’a plus d’alibi
Je suis l’homme aimé
Ma mélancolie en moi se replie
Je suis l’homme aimé
J'ai la chance de l’homme aimé
J’ai le choix, Je sais qui être
Je suis le roi, celui qui danse.
J’ai trouvé l’aisance je sais écouter
J’ai la chance de l’homme aimé.
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3. |
Le cour du secret
04:25
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De prime abord tout de bon, que le meilleur...
Un masque tâche de donner le propre d'une image que vous figurez.
C'est un art de savoir porter une face cachée,
un portrait craché au visage des aînés.
Peut être noyé sous le poids d'une imposture jouée,
l'otage caché d'un naufrage programmé
Secrets, secrets tout le monde a ses secrets
le secret se créé au contact du concret
Secret, secret chacun cache un coup secret
le secret se créé en silence mais c'est parfait
Garder secret le masque parfait
Noyer les traits d'un coeur distrait
Voler l'excès d'un court succès
Secrets
Le cours du secret / l'or de l'homme parfait
Déprime à bord, l'illusion bientôt dévore
Les restes de vrai auxquels cet aplomb se raccrochait
L'ombre immergée a cette fâcheuse tendance
à venir démanger la peau immaculée
Rien rien rien, trois fois moins vous irait bien
Personne ne sait combien succès ont causé les feintes
Rien ne se perd, rien ne se créé mais tout peut être soustrait
au récit donné, à la posture imposée.
Garder secret le masque parfait
Noyer les traits d'un coeur distrait
Voler l'excès d'un court succès
Secrets
A qui le masque plaît
Quand le visage se suppléé
Au cours du secret
A court de succès
Le cour du secret
L'or de l'homme parfait.
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4. |
Je deviens foudre
04:20
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Je sens le ciel qui s’effondre
Le point de mire aussi sombre
Dans une tension électrique qui m’arbore
Et s’accumule encore et encore et encore…
Au prochain mot de travers
D’évidence, je me perds
Dans l’équilibre qui éclate
En brèche immédiate
Je deviens foudre
Je deviens le tilter
Dans une traînée de poudre
l'élément conducteur
l'incidence d'un élan destructeur
En trajectoires parallèles
L’écart est bien réel
Et fait que sur la distance
De nos 2 mondes, ta longueur d’onde prend de l’avance
Et le complet historique de nos charges réciproques
Sous l’impulsion physique d’un seul et même choc
Efface les traces d’énergies statiques
En convulsions chimiques
Je deviens foudre
Je deviens le tilter
Je me fais l’arme des regrets, mon propre fléau
Je me fais l’ombre qui planait au dessus des égos
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5. |
Où sont les chamans ?
06:33
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En quête de repères
Dans un modèle qui s’enterre
Où tout ce qui a été ne sera plus jamais
De l’équilibre friable
Qui a vu naître le sincère
Ne reste que des songes et une poignée de fables
Mais l’homme cavale
Et il oublie de faire machine arrière
Plus de raison de taire
Son obédience monétaire
Devenue le vulgaire d’un monde qui se damne à courir après ses chimères
Chimères / Chamans
Un éclair / la fin du dédale
Alliez les ronces et l’éther
Déliez les songes et la chair
Alors qui est le coupable ? Qui a croqué le sésame ?
Qui a troqué le vrai pour une illusion fade ?
Est-ce l’âme solitaire des conquérants amers ?
Est-ce l’ordre délétère d’un don insatiable d’étendre les frontières du règne partial ?
Mais l’homme s’emballe,
Quand le coeur perd le pas dans son penchant vénal
L’érosion de l’oeil clair
La dévotion au palpable
A scellé les barrières au delà desquelles se cache le cercle animal
Chimères / Chamans
Un éclair / la fin du dédale
Alliez les ronces et l’éther
Déliez les songes et la chair
Où sont les chamans ?
Où sont les prêtresses ?
De qui la magie émane ?
Pour qui le coeur cesse ?
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6. |
Déposer les armes
05:23
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Déposer les armes
Dévoiler le reflet d'un regard inspiré
droit dans les larmes.
Déposer les armes
révéler les aspects de l'instant oublié
droit dans les larmes.
Dérober le calme
à la plus lourde des rafales
pour se laisser submerger
droit dans les larmes
Laisse aller le silence...
La vérité commence...
Déposer les armes,
se sentir l'entité d'un domaine exilé
où tu es l’hôte,
Tu es l'hôte.
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7. |
La manière forte
04:29
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Puisqu’ils la veulent
Même ma peau aura un prix
Il sera fort et à graver dans les esprits
J’irai encore, dans cette course pour l’absolu
Toutes voiles dehors, qu’importe l’issue.
De toutes les sueurs qui font nos carrières
Que cette ultime ardeur soit un jet de pierre
Aux perches tendues, comme aux refus
De poser le pied sur des sentiers déjà battus
Quitte à tout perdre sous leurs dents
Que cette cavale en donne pour leur argent
Si cette colère doit être la dernière
Je m’épuiserai à l’user de la plus forte des manières…
Dans la furie guerrière
Dans la folie salutaire
J’irai puiser la matière
Pour me pousser à user la plus forte des manières
L’éthique tacle vos carrières de vicaires
Aux rites opaques aux percées singulières,
Vos paroles en l’air, vos mirages de poussière
Sont des raisons de forger ma manière de faire
L’épique plaque vos procès arbitraires
Et impulse l’attaque d’insurgés solitaires
Fermez vos portes, dressez vos murs
Il faudra bien plus pour cloîtrer nos futurs
Au souvenir d’être fier
Des tentatives d’exister…
…A la mémoire claire…
Dans la furie guerrière
Dans la folie salutaire
J’irai puiser la matière
Pour me pousser à user la plus forte des manières
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8. |
Le tilter
02:20
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9. |
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Aucun mot pour peser sur le sens caché du plus ancien de tous les mystères
Aucun cri pour percer le secret des années écoulées en quête d'éternel
Aucun récit resté gravé à qui je dirai amen.
Aucun mot, aucun cri, aucune prière
Aucun écho, aucun théorème à qui je céderai mon nom
A qui je dirai amen
De toutes les fictions, de tous les édens,
Je briserai le renom, je briserai les chaînes
Pour d’autres frissons pour d’autres poèmes
Je déchaînerai les passions, invoquerai le ciel de bannir les sombres leçons
Pour qui je dirai AMEN
Aucun écho pour qui je dirai amen
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Mais tellement de questions, tellement de peine, tellement…
Pour autant de dilemmes de fuites pour aubaines de se plier
D’un simple sermon, d’un épiphénomène
Des menaces légions par centaine, par centaine …
Mais sentir le frisson d’un autre soleil où la compréhension de toute science est vaine
Nous rappelle.
Aucun écho pour qui je dirai amen
Aucune raison de se plier
Aucune raison à qui je dirai AMEN
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Des belles paroles, sublimes paraboles
Amène ton corps à l'évidence de lumière
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